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Postérité de Jacques 1er Chevalier d'Eprunes
Postérité de Jacques 1er Chevalier, petit-fils d’Etienne, tige des seigneurs d’Eprunes
Cette branche représente la 5ème génération descendante issue de celle des Chevalier d’Almont, dont les début ont été détaillés dans l'alliance familiale des Budé, officiers de robe du roi et des Chevalier du duc d'Orléans .
Les seigneurs d'Eprunes
Pour mémoire rappelons que :
Etienne CHEVALIER naquit entre 1420-1424 et décéda le 3 septembre 1474 à Melun. Il se maria le 19 juin 1447 avec Catherine Budé, fille de Dreux Budé d’une dynastie de bourguignons au service du roi de France. Ce couple constitue le premier maillon des Chevalier d’Eprunes-en-Brie (77), olim Esprennes, relevant de la vicomté de Melun. Etienne en rendit hommage à la Chambre de France le 19 juin 1447 (P/8 n°286) pour l’hôtel, la seigneurie et les terres. Etienne Chevalier était également seigneur de Viviers et Béru-en-Tonnerrois (89) et autres lieux. Le couple Chevalier et Budé aura trois filles et un fils Jacques 1er Chevalier (1447-1498) seigneur d'Eprunes (77) et de Montreuil (93) époux en 1474 de Jeanne Le Picart de Villeron.
Jacques 1er Chevalier, moins connu que son père mécène célèbre et proche du roi et de sa maîtresse Agnès Sorel, cousin de l’humaniste Guillaume Budé reconnu comme fondateur du Collège de France, bénéficiera largement de la notoriété paternelle. Il était père de plusieurs garçons qui font suite et de deux filles citées pour mémoire :
-Marie Chevalier, dame de Viviers (89) épouse vers 1490 de Nicolas II Potier, seigneur de Groslay et Petit-Coudray à Blanc-Mesnil (93)
-Jeanne II, épouse vers 1512 de Jean Tuleu (1470-1577), commissaire examinateur au Châtelet, seigneur de Cely-en-Bière (77)
Les garçons et leur postérité sont cités à la suite de 1 à 4
1) Etienne Chevalier, fils aîné et second du nom, né le 3 avril 1480, notaire et secrétaire du roi, contrôleur des Finances, seigneur d’Eprunes-en-Brie mouvant de Melun et du Tertre dont il rendit hommage au roi le 7 mars 1542 pour la seigneurie avec Justice haute, moyenne et basse, terres et dépendances. (Hommage Chambre des comptes n° 1506, série P 9, 166). Il aurait été religieux et la seigneurie d’Eprunes revint à son neveu Pierre II Chevalier évêque de Senlis (1561-1583) et rendit hommage au roi le 20 avril 1564. Etienne et n'apparaît pas dans les actes d'héritage, contrairement à son frère puîné Pierre ci-dessous:
2 ) Pierre 1er Chevalier (1483-1557) époux de Marie Guillart de l'Epichelière, fille de Charles 1er, président à mortier au Parlement et de Jeanne de Vignacourt. Marie Guillart était sœur de l'évêque de Senlis Louis Guillart (1487-1565) ancien évêque de Tournai (Hainaut) et de Senlis et mère de Pierre II Chevalier (1522-1583), à la fois seigneur d'Eprunes et évêque de Senlis par résignation de son oncle par alliance Louis Guillart.
La postérité du couple Pierre 1er Chevalier et Marie Guillart serait la suivante
A ) CHEVALIER Guillaume 1er du nom, né vers 1516. Cette filiation résulte d'une interprétation basée sur les indices suivants : -A sa majorité de 25 ans en 1551, Guillaume demande à Pierre 1er Chevalier le partage de la succession familiale en évoquant une décision religieuse. Par contre, l’acte ne précise pas le degré de parenté entre ces deux personnages, ce qui est source de confusion potentielle car à cette date et depuis 1541, Jacques II Chevalier époux de Catherine Turquan seigneur de Montreuil et frère de Pierre est déjà décédé depuis 1541. Ce qui fait que Guillaume pourrait avoir été fils aîné et orphelin de feu Jacques 1er, dont l'épouse obtint droit de garde noble pour leurs enfants mineurs. Cette hypothèse est corroborée indirectement par Coustant d'Yanville dans son ouvrage "La Chambre des comptes de Paris" publié en 1875 qui précise page 495 que Pierre et Charles Chevalier père et fils sont en suvivance de 1551-1557 pour le poste de greffier. Puis page 496 est mentionné en 1554 la nomination de Guillaume Chevalier en fonction jusqu'en mai 1568 lui-même ayant pour petit-neveu Simon Chevalier nommé l:e 16 février 1636.
C’est lors de la rédaction de son testament en 1568, que Guillaume fit préciser par le notaire qu’il était cousin germain de Prunay, surnom de guerre du notable protestant Charles Chevalier (1517-1572) et lui attribue une rente de 500 Livres. Et c’est en 1574 que Marie Guillart veuve Pierre 1er Chevalier précisera que Charles Chevalier était fils de Jacques, doncl'époux de Catherine Turquan le seigneur de Montreau à Montreuil(93).
Guillaume CHEVALIER décéda de maladie le vendredi 7 mai 1568 à l'âge d’environ 52 ans.
Sa biographie
Guillaume Chevalier apparait dans les textes en 1541 à Orléans (45) lorsqu'il négocia l’achat d'une maison. Nommé notaire et secrétaire du roi le 19 mars 1550, acquise par résignation d’Eustache le Picart, seigneur de Montguichet, époux de Marie Dupré acquise pour 6.000 Livre versées en plusieurs fois, il résigne cet office le 10 juillet 1554 en faveur de Jacques de Fontenay. Entre temps, Guillaume avait obtenu en 1553 le poste de greffier en chef à la Chambre des Comptes, puis sera nommé maître des comptes le 9 juillet 1554, office qu’il exercera jusqu’à son décès.
Converti au protestantisme dans les années 1545-1550 , Guillaume épousa tardivement le 13 avril 1565 [1] Jeanne fille du maître des comptes Jean ESCOREOL seigneur de Faronville (45) et de Marguerite Le Breton. Protestante confirmée comme sa famille, surveillée par l'administration royale, la mariée était veuve de Mathurin 1er VAILLANT (1525-1559) fils de Junien et Jeanne Luillier, conseiller au Parlement de Paris et ancien lieutenant de la prévôté d'Orléans qu’elle avait épousée le 8 juillet 1552 à Paris [2]. Dont au moins un enfant, Mathurin II Vaillant né vers 1554 à Orléans dont l’oncle serait Jean Vaillant de Guélis époux de Rose Garrault.
Dame en partie d’Yerres avec la Grange-du-Milieu
Lors de son mariage, Jeanne Escoreol était depuis le 13 février 1563 par acte passé devant Mathurin Le Pelletier notaire à Angers l’usufruitière de la ferme métairie dite « La grange-du-Milieu » à Yerres-le-Chastel (Essonne) par donation de l'angevins Madelon Hunault de la Thibaudière
Ce dernier détenait cette propriété relevant des privilèges apostoliques par échange avec son frère aîné François Hunault de la Thibaudière (1506-1576) époux de Germaine de Villebresme, veuve de l’avocat Jean Dupré puis en seconde noce de Françoise Perrin.
Jeanne Escoreol en conservera les droits et revenus jusqu’en 1573 puis la Grange du Milieu reviendra au moine Jacques Fouyn, alors prieur commendaté de Notre-Dame d’Argenteuil. Cette donation de biens religieux fait l’objet d’un chapitre spécifique car Madelon Hunault, notable d'Angers résidant à Paris était au service du futur cardinal Philippe de Lenoncourt de la maison de Lorraine.
Eléments d’une difficile succession divisée entre catholiques et protestants.
On sait que Guillaume mort en 1568 et son cousin-germain Charles Chevalier tué en 1572 étaient des protestants affirmés au sein d’une famille majoritairement catholique, dont l’évêque de Senlis Pierre Chevalier et sa sœur Madeleine épouse du président à la Chambre des Comptes Guy II Arbaleste, protestant à la fin de sa vie.
Le premier signe de division familiale apparait dans les actes lorsque Guillaume Chevalier demande sa part d’héritage en évoquant sa religion protestante auprès de Pierre 1er Chevalier et demandant la cessation de l’indivision des biens familiaux. Tous les deux étaient alors membre de la Chambre des Comptes de Paris. Un accord fut rédigé le 6 novembre 1551 sur la base suivante : La seigneurie familiale d'Eprunes-en-Brie (77) alias Esprennes acquise en 1477 et 1522 avec tous ses droits et mouvante de Melun ainsi que celle du Vigneau, paroisse de Jouy-le-Châtel (Seine-et-Marne) anciennement aux Templiers et acquise par criée féodale resteraient en indivision familiale. Par contre, la seigneurie en franc-alleu de Béru-en-Tonnerrois, et le fief de Remillon (non clairement identifiée), jadis mouvants de la vicomté de Saint-Florentin (Yonne) et du comté de Champagne seront vendues. L'acquéreur fut le procureur en la cour du Parlement Christophe Chauvelin, contre une rente annuelle et perpétuelle de 200 livres tournois payable en 4 termes l'an et au principal pour la somme de 2.400 Livres Tournoi. La somme de 1.043 écus d'or soleil fut versé après le mariage en seconde noces le 8 décembre 1551 de Christophe Chauvelin avec Magdeleine, fille de Michel du Monceau et Catherine Malingre.
En contrepartie, Guillaume Chevalier héritait de la maison seigneuriale et de sa ferme de Bagneux-les-Paris (Hauts de Seine), venant depuis 1490 de l'héritage familial de leur aïeul Jacques 1er Chevalier (1447-1498) seigneur de Montreuil (Seine-Saint-Denis) et de Jeanne Picart sa femme. Cet héritage mentionné dans un acte du 28 juillet 1492, précisait qu'à l'époque la famille Chevalier possédait les droits de dîme afférents sur le vin et les grains de Bagneux qui furent abandonnés au profit du Chapitre Notre-Dame-de-Paris.
Chapitre 2
Les partages
En résumé, Guillaume Chevalier, depuis 1551, n’avait aucun droit sur l’héritage des seigneuries d’Eprunes et du Vigneau qui furent partagées entre les principaux héritiers, en l’occurrence l'évêque de Senlis Pierre II Chevalier qui abandonnera ses droits sur Eprunes à sa sœur Madeleine épouse du président des comptes Guy II Arbaleste. Cet abandon pèsera lourd car plus tard, la seigneurie reviendra à sa fille Charlotte Arbaleste (1548-1608) qui épousera en seconde noces le notable protestant Philippe de Mornay (1549-1623). A noter que de son premier mariage avec l’écuyer protestant Jean, fils du marquis de Feuquières (1530-1559) mort sous les armes à la Charité-sur-Loire, était née le 29 décembre 1568 à Sedan. Cette jeune orpheline sera l’héritière testamentaire de Charles Chevalier, son grand-oncle receveur du prince Louis 1er de Condé et cousin-germain de Madeleine Chevalier grand-mère de la fillette.
Ainsi la famille Chevalier, divisée sur le plan religieux mais d'un commun accord, perdra définitivement la seigneurie familiale d'Eprunes au profit de ses alliés protestants. Et Charlotte Arbaleste devra s’exiler en principauté à Sedan, ville refuge des protestants. C'était la ville d'Henri Robert De la Marck (1539-1574) et de sa femme Françoise de Bourbon, descendant à la troisième générations de Robert III De la Marck, frère aîné du cardinal et évêque de Liège Erard de la Marck, négociateur avec l'évêque Louis Guillart de l'Epichelière, oncle maternel qui résigna l'évêché de Senlis à son neveu Pierre II Chevalier cité précédemment. Ce dernier, surnommé en religion comme Petrus Chevalier ou Pierre X le Chevalier, sera effectivement évêque du 19 septembre 1561 au 3 octobre 1583.
Sauf erreur, c'est le seul hiérarque catholique des Chevalier d’Eprunes, famille de la bourgeoisie financière de robe anoblie. Parmi les membres présumés, figurent la baronne de Dannemoine (89) mariée en troisième noces en 1601 avec Jacques de Montgomery frère du régicide Gabriel 1er de Montgomery et en quatrième noces en 1629 avec Anne Antoine de la Marck, fils de Charles Robert (1541-1622) duc de Bouillon, comte de Braine et de Maulèvrier.
Ce dernier était l’arrière-petit- fils de Robert II de la Marck 1460 (1536) et de Catherine de Croÿ fille du comte Philippe 1er seigneur de Chimay (Hainaut) et frère aîné du cardinal Erard de la Marck cité supra.
Après ces mariages de convenances et sans postérité, la famille Chevalier va progressivement perdre son rang social qui la faisait côtoyer les grandes maisons de l’époque.
Contestation sur les droits des héritiers Chevalier à Bagneux (92)
Après le décès en 1583 de l'évêque Pierre II Chevalier, les chanoines du Chapitre Notre-Dame de Paris contesteront tous les droits seigneuriaux des héritiers Chevalier sur Bagneux, à l’exception du fief Chevalier tenu par feu Guillaume , et d'une partie de Bourg-la-Reine. Ce fief Chevalier était divisé en 11 parcelles, certaines avec des vignes, portant chacune le nom d'un lieu-dit (Blouis, Luisette, Le Louche, Les sablons, Pichet, Letartre, Cocquat (2 pièces), La Sarazine, Saint-Etienne, Le veu (le Veau), et Bourg-la-Reine).
Outre cet important et riche fief, Guillaume Chevalier possédait en association avec Marie Dupré, veuve d'Eustache Le Picart, seigneur d'Ogny et Montguichet (77) et l'écuyer Louis Chevalier, une maison à Paris et une ferme à Villeneuve-Saint-Georges . Mais l’ensemble était gagé depuis le 31 août 1551 au bénéfice de Guillemette Rigollet, veuve de Claude Le Prévost et dame d’Eaubonne (95).
Une succession partage difficile
Guillaume Chevalier, n’avait pas d’enfant connu et sa succession fut réalisée en 1574, soit six années après son décès, à la requête du président Christophe de Thou [3]époux de Jacqueline Tuleu, nièce du défunt et petite-fille de Jacques 1er Chevalier et Jeanne Le Picart. Aux termes de cet acte, le fief Chevalier de Bagneux constituait l'essentiel de l’héritage et huit de ses onze fractions furent vendues en indivision le 16 décembre 1574, avec la maison seigneuriale, pour la somme totale de 1750 Livres répartie entre les héritiers. L'acquéreur était l'apothicaire et épicier Godefroy Roussel, époux de Jeanne Coudelle.
Désignation des autres ayant-droits de feu Guillaume Chevalier:
-Ces ayants droits furent l’avocat Jean II Chevalier, époux de Charlotte Teste et sa sœur Anne de Brion, épouse de Gérard de Brion seigneur d'Orcheux (77). Chacun de ces héritiers reçu 3/8ème de l'héritage.
L’acte précise que Jeanne Escoréol, veuve du défunt Guillaume, avait été auparavant défrayée en percevant de 1571 à 1574 les revenus des baux de Bagneux, avec l'accord de Jacques III Chevalier (1519-1572), alors seigneur de Montreuil (93) époux de Barbe Avrillot, première du nom, marraine et tante de son homonyme Barbe seconde du nom veuve du banquier ligueur Pierre Acarie (1559-1613).
A l'issue de ce partage de 1574, la famille Chevalier, conservait 3/11ème du fief Chevalier de Bagneux qui seront aliénés en 1612 à Pierre Ruelle, chantre et chanoine de Notre-Dame lequel achètera ensuite la totalité du fief qui reviendra à son héritier Guillaume Ruelle conseiller au Parlement et chanoine de Paris [4].
Son testament
Le 25 juin 1568 (Y/108), Guillaume Chevalier, malade et alité fit rédiger son testament. Il déclare que n'ayant pas d'enfant de son mariage avec Jeanne Escoreol, ses héritiers sont sa femme et Martin II Vaillant son fils du premier lit ainsi que son frère Jean Escoreol conseiller au Parlement et Jean Escoreol fils de ce dernier. S'ajoutent plusieurs rentes de 12 Livres versées aux deux filles de l'avocat parisien François Saleron (1510-1579) et de Marie Malingre (1525-1602) ainsi qu'à la première fille (non dénommée) du maître des comptes Jean le Veau (1550-1596) fils du receveur général des finances Alain le Veau et de Jeanne de Neufville de Villeroy.
(Références : Première indivision ET/XXXIII/36 du 6 novembre 1551 devant Catherin Fardeau notaire, rue Saint-Jacques. - Vente d'office ET/III/220/du 1er mars 1551.- Sa succession tardive ET/LIV/191/D du 6 avril et 12 décembre 1574 notaire René 1er Comtesse. - Son fief de Bagneux Biens religieux S//549 du 28 juillet 1492 et S//163, S//698 et 699). Son testament du 25 Juin 1568 insinué au Châtelet de Paris (Y//108).
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B ) CHEVALIER Louis, né vers 1519 sa filiation est corroborée par acte du 27 mars 1543 passé devant les notaires Siméon Godart et Simon Le Barge concernant son frère et futur évêque Pierre II alors chanoine de Chartres. Par contre, la date de décès de Louis est ignorée.
Fut écuyer et cité en 1551 comme titulaire de rentes sur Bagneux avec Guillaume Chevalier seigneur du fief Chevalier de cette localité des Hauts-de-Seine. Une partie de ces rentes provenait, d'une part de Guillemette RIGOLLET, dame d'Eaubonne, veuve de Claude fils de Jean LE PREVOT bailli de Senlis et, d'autre part, de Guillaume Le Picart et Marie Dupré veuve d'Eustache Le Picart seigneur d'Ogny et de Montguichet pour rentes sur la ferme rue de la Poterie à Bagneux.
On ignore le sort de Louis Chevalier qui fera vraisemblablement souche à Bagneux.
Références: ET/III/220 du 31 août 1551 - tome IX de la Société archéologique d'Eure-et-Loir, p.225
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C ) CHEVALIER Pierre II, né vers 1522. Décédé le jeudi 20 octobre 1583 à Senlis (60) à l'âge de 61 ans.
Fut clerc, docteur en droit, notaire et secrétaire du roi puis conseiller au Parlement dont il était le doyen à la fin de sa vie.
Sur le plan religieux, était chanoine de Chartres dès 1543 puis l'un des quatre gouverneurs à Paris de l’Hôpital Saint-Jean en Grève où sa piété lui valut le surnom de père des pauvres auxquels il aurait donné une partie de sa fortune. Nommé évêque de Senlis le 19 septembre 1561 par résignation de son oncle par alliance Louis (Ludovic) Guillart évêque de Chalon puis de Senlis, il occupa ce poste jusqu'à sa mort. Etait bienfaiteur des Cordeliers de Senlis.
Il fut à partir de 1564 et par héritage seigneur en partie de Montreuil (93) où il possédait des vignes avec son cousin Jacques III CHEVALIER époux de Barbe AVRILLOT
Fut également à partir du 20 avril 1564, et après son oncle Etienne Chevalier, seigneur d’Eprunes pour lequel il rendit hommage au roi avec son frère Jacques II CHEVALIER époux de Catherine TURQUAN. Par contre, il abandonnera ses autres droits seigneuriaux en 1570 à sa sœur Madeleine lorsqu'elle devint veuve du protestant Guy II ARBALESTE (1515-1570) ancien général des Finances du duché de Bretagne et vicomte de Melun.
Afin de montrer sa reconnaissance envers son frère l’évêque, sa sœur Madeleine, vicomtesse de Melun par décès de son époux, fit graver une épitaphe en marbre noir dans le chœur de l'église Notre-Dame de Senlis où Pierre II fut inhumé en 1583. Il portait blason de gueule à licorne d'argent couché, le col et la tête contournée, au chef d'azur à 2 annelets d'or séparés par une étoile de même. Ce blason était-il celui de sa fratrie, c’est probable mais nous n’en avons aucune preuve.
Références: ET/XLIX/114 - ET/XLIX/114 du 1er février 1551) - hommage d'Eprunes à la Chambre des Comptes de la reine-mère par son procureur Louis Prières, avocat au Parlement P 17 n° 1507 et 178 .
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D ) CHEVALIER Madeleine, née vers 1523. Décédée le lundi 31 décembre 1590 en sa maison de Vignau (77) à l'âge de 67 ans.
Unie vers 1542 avec ARBALESTE Gui II, fils de Jean ARBALESTE, seigneur de la Borde-le-Vicomte (77) et de Marguerite de FEUGELAIS, Madeleine et son époux firent mutuellement transport d'héritage le 19 août 1551 ce qui mit fin à l'indivision entre la seigneurie d'Eprunes et le fief de Vignau, tous deux de longue date propriété de la famille Chevalier.
A l'époque, le couple possédait une maison à Paris rue des Bourdonnais . Déjà dame de la Borde de Beaurepaire (Aube), Madeleine devint par héritage dame du Vignau et de sa ferme à Jouy-le-Châtel (77) ce qui en 1587 lui rapportait 75 Livres tournois selon le rôle de l'arrière-ban du bailliage de Provins
Outre le fief du Vigneau, rattaché à la seigneurie de Jouy-le-Châtel, Madeleine aurait été en partie dame du fief du Petit-Paris et de Villegagnon.
Elle était également par héritage dame d'Eprunes de 1584 à 1590 avec son frère l'évêque Pierre II et possédait des droits seigneuriaux sur la terre et seigneurie du Tertre, près Dourdan par donation de sa mère Marie GUILLARD, avec une ferme dépendant, de la terre et seigneurie de Gentilly près Torcy-en-Brie (77). Elle possédait en outre la moitié des acquisitions faites en communauté de biens durant leur mariage, soit, outre la terre et seigneurie d'Eprunes, une moitié de fief avec ferme à Réau avec des vignes au terroir de Brévannes, près Boissy-Saint-Léger et Valenton en Brie et de vignes au terroir du Pecq, près Saint-Germain-en-Laye.
Elle était en outre en 1590 et par mariage vicomtesse de Corbeil, avec le fief de Bondoufle (91) jouxtant Yerres. Mais les frères Jean et Dreux Budé, alliés familiaux depuis au moins les années 1440 et châtelains d'Yerres contestaient les droits de Madeleine Chevalier. Le différend fut réglé par l'ancienne procédure dite du combat de fiefs, qui se termina par une transaction financière au détriment de la vicomtesse et l'intégration de Bondoufle dans le comté de Corbeil. En effet, à l'origine, Bondoufle relevait de l'évêque de Paris et du droit canon.
Madeleine resta catholique d'un commun accord avec son époux Guy II ARBALESTE qui s'était converti au protestantisme officiellement en 1569 mais considéré à partir de 1560 comme « huguenot dissimulé (sic). Veuve, elle mourut en 1590 dans son château du Vignau car Eprunes appartenait désormais à sa fille Charlotte Arbaleste épouse depuis 1576 du notable protestant Philippe de Mornay.
La postérité de Madeleine Chevalier comprend 5 enfants nés de son union avec Gui II Arbaleste second du nom :
a) Gui III Arbaleste vicomte de Melun, héritier et exécuteur testamentaire de sa mère Madeleine
b) Charles Arbaleste, vicomte de Melun après son frère
c) François Arbaleste, seigneur de Sucy-en-Brie et des Bordes
d) Marie Arbaleste, épouse de Jacques Cochefilet, seigneur de Vaucelas
e) Charlotte Arbaleste, née le 1er février 1548, décédée à Saumur le 15 mai 1606, mariée en première noce avec Jean du Pas de Feuquières, officier protestant tué à Nevers. Sa fille Suzanne était l'héritière testamentaire de son grand-oncle Charles Chevalier cité supra. Vers 1571 et en raison des difficultés rencontrées par son père avec les autorités royales depuis qu'il s'était prononcé comme protestant, Charlotte Arbaleste se réfugia à Sedans sous la protection du duc de Bouillon Henri de la Tour d'Auvergne. C'est en cette ville qu'elle épousera en seconde noces le 3 janvier 1576 Philippe de Mornay (1549-1623) seigneur du Plessis-Mornay. Théologien réformé, écrivain et homme d’État, ami d'Henri de Navarre le futur roi Henri IV, Philippe de Mornay fut l'un des notables du parti protestant de l’époque.
Au final et à partir des années 1610, la seigneurie d’Eprunes revient en toute propriété à la famille de Mornay et échappe àla famille Chevalier qui la tenait depuis le 18 juin 1447. C'est de nos jours l'emplacement d’un péage autoroutier de Seine-et-Marne.
Références: ET/LXXXVI/028 du 19 août 1551 et ET/XXIII/07 du 3/8/1551 sur l'indivision familiale Chevalier- A.D 77, Carrière Victor, 1872-1946, n° 301 page 27 - Y 108 fol. 187 Notice n° 1836 - ex-AD 78 n° 1268 Aveux divers -
Bibliographie: Mémoires de Charlotte Arbaleste, épouse Philippe du Plessis du Mornay, un homme d'Etat (1549-1623) par Fischbacher 1933, p. 32 et Mémoires (Madame de Mornay) tome 1 1868.
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Note importante
Le paragraphe suivant sur Jacques II Chevalier est remis en cause par la découverte récente d'un certificat de notoriété daté de 1496 concernant l'un des protestants de la généalogie Turquan. La mise au point sera publiée prochainement sous le titre " TURQUAN", De la révolte cabochienne à la paix fourrée de Longjumeau (1413-1568).
3 ) Jacques II Chevalier (1485-1541) dit de Montreau c’est marié vers 1517 avec Catherine, fille de Pierre Turquan conseiller au Parlement de Paris et Simone, Suzanne Mangot ou Hugot. Ce couple était seigneur de Clignancourt et Villemoison, Armainvillier et fief de Montreau à Montreuil (93) . Ce dernier fief revint d'ailleurs à son gendre Jacques II Chevalier lorsqu'il épousa vers 1517- 1518 la jeune Catherine Turquan, cadette de sa famille et maîtresse femme de la chapelle d'Etienne Haudry sise rue de la Mortellerie à Paris. Structure caritative à l'origine, cette organisation intégrée plus tard dans le couvent des dames de l'Assomption Notre-Dame, dite également les Nouvelles Haudriettes. Elle donnait à Catherine Turquan le titre de dame de la Fosse Turquan à Belleville, censive de 107 arpents en terres et vignes, ancienne structure féodale, relevant de l'abbaye de Saint-Denis et de sa seigneurie de Clignancourt. Cette dernière était à la famille Turquan depuis Pierre 1er Turquan (1425-1497) suivi par son fils Robert 1er (1455-1523) frère aîné de la dite Catherine Turquan épouse de Jacques II Chevalier. Pour sa part, ce dernier qui fut conseiller à la grande Chancellerie, était seigneur de Montreuil (hommage au roi du 12 août 1506 pour la justice moyenne et basse) qu'il cédera en 1525 à Pierre 1er Huault de Bussy (A.N. série S 4360) ainsi que du fief de Montreau (93). La postérité du couple comprenait :
a) -CHEVALIER Charles, Né entre 1517 et 1519 fut assassiné à l'âge d'environ 55 ans le lundi 25 août 1572 à Paris lors de la Saint-Barthélemy avec d'autres notables protestants. Sa filiation est mentionnée dans une série de quatre actes successoraux datés de 1574 concernant le partage des catholiques de la famille Chevalier, Pierre II évêque de Senlis et sa sœur Madeleine veuve Guy Arbaleste et les protestants Charles et Guillaume, tous deux cousins-germains. Dans l'un de ces documents, Marie Guillart soeur de feu Louis évêque du Hainaut et veuve de feu Pierre 1er Chevalier précise qu'elle se porte fort pour Charles fils de Jacques Chevalier. Ce document contredit certaines sources anciennes mentionnant que la déclarante était sa mère, ce qui amène à poser la question de la fiabilité de ces sources imprimées.
Pour ces raisons, la première page du document conservés aux Archives Nationales Série S//163 du 16 décembre 1574 figure au lien suivant: Preuves de l'héritage.
Sa biographie.
Charles Chevalier aurait été en partie seigneur d'Eprunes, paroisse de Réau (77) relevant de Melun mais n'apparaît pas comme tel dans les hommage rendus au roi
Sur le plan professionnel, il fut auditeur à la Chambre des Comptes et conseiller puis secrétaire du roi avant d'être nommé par arrêt du Parlement de Paris le 27 juillet 1549 à la grande Chancellerie. A noter que les sources se contredisent sur cet arrêt de 1549.
En 1553, il fut nommé général des Finances du Languedoc établie à Poitiers en décembre 1564. Dans le cadre de son office, il était chargé de régler au maire et échevins de Poitiers les subsides accordés par le roi Henri II (Archives Municipales de Poitiers carton 22 n° 739 date 6 février 1561), ce qui lui valait l'estime de la population. Puis le 10 août 1564, le roi Charles IX le chargea d’enquêter sur l’utilité de construire un nouveau pont de pierres à Châtellerault (Vienne). Sur son rapport favorable, ce pont sera construit entre 1571 et 1609 à cause des retards causés par les troubles des guerres de religion et portera le nom de Henri IV.
Receveur général du prince de Condé, l’un des chefs militaires protestants
Adepte de la religion réformée, Charles Chevalier était proche de l'amiral Gaspard de Coligny mais c'est seulement à partir de 1562 qu'il s'engage activement en devenant le receveur général du prince Louis 1er de Bourbon-Condé, chef militaire de l'armée protestante. En 1570, les états de services antérieures de Charles et sa fonction d’officier du roi furent déclarés vacants en raison de son engagement pour la cause réformée.
Charles CHEVALIER était célibataire sans enfant et désigna comme héritière par bénéfice d’inventaire sa petite-nièce la jeune Suzanne, fille de feu Jean de Paz de Feuquières, officier protestant mort à La Charité-sur-Loire et premier époux de Charlotte Arbaleste. Nièce de Charles, cette dernière se remariera avec Philippe de Mornay (1529-1643) idéologue surnommé « le pape des protestants ».
La discrétion des protestants dans leurs actes
Comme il a déjà été dit, Charles était cousin germain de Guillaume Chevalier qui, par discrétion, le cite sous son surnom de guerre "général des Prunes" frère de l'évêque de Senlis (Pierre II Chevalier) dans son testament daté du 25 juin 1568 et insinué au Châtelet sous la cote Y//108. En effet, à cette période, surveillé par les autorités royales, les protestants préféraient garder l'anonymat et il fallait être dans la confidence pour identifier Charles Chevalier comme étant Etienne dit aussi “Prunay" ou de "général des prunes" par allusion à la seigneurie familiale d'Esprunes-en-Brie (77) connue jadis sous celui d'Esprennes. Aussi Charles n'ébruitait pas sa fonction de receveur général auprès du prince Louis 1er de Condé, l'un des chefs militaires de l'armée protestante, tué au combat de Jarnac (1569). Après la mort du prince, Charles continua le combat et était présent en 1570 lors du soulèvement contre le roi à La Rochelle aux côtés de la reine de Navarre Jeanne d'Albret (1528-1572) mère du futur Henri IV. Deux ans après survint le massacre de la Saint-Barthélemy du 25 août 1572 où Charles Chevalier fut assassiné aux côté de l'amiral Gaspard de Coligny avec la plupart des chefs protestants d’alors. La guerre reprenait.
(Références: Mémoire de la société des Antiquaires de l'Ouest année 1901, pp. 25,26 et 35 - Histoire des protestants et des églises réformées du Poitou., Revue d'histoire de l'Église de France, 1938, vol. 24, n° 105, pp. 487-494 - Testament de son cousin germain Guillaume Chevalier désigné comme tel dans l'acte du 25 juin 1568 sous la cote Y//108 .
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b) Jacques III Chevalier, né le 2 septembre 1519 audiencier au Parlement, marié au mois de novembre 1545 avec Barbe AVRILLOT fille de Nicolas 1er AVRILLOT, notaire et greffier des Présentation au Parlement et de Perette de Vaudetar. Cette Barbe première du nom était la tante et marraine de Barbe AVRILLOT, seconde du nom (1566-1618) fille de Nicolas Marie Luillier. Epouse en 1582 de Pierre ACARIE (1559-1613) comte de Villemor et membre de la Ligue catholique, elle eut six enfants et animait un salon culturel catholique. Après la mort de son mari, elle se consacrera à l'Eglise et fut la fondatrice en France de l'ordre des Carmélites. Elle sera béatifiée en 1791 par le Pape Pie VI sous le nom de Marie de l'Incarnation.
Ainsi Charles Chevalier, l'aîné de sa fratrie et favorable à la lutte armée contre l'autorité royale était-il par son cadet Jacques III beau-frère de la Sainte Marie de l'Incarnation. Cette situation peu commune mérite d'être soulignée à l'époque des guerres de religion, période spécifique de notre Histoire où une partie des protestants était attiré par la tolérance des Provinces Unies des Pays-Bas.
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c) Robert Chevalier, né vers 1521, chevalier de Malte, abandonne ses droits sur l’héritage paternel le 2 août 1541 (Insinuations du Châtelet, série Y 87 n° 410) sur Torcy, Bois-Gauthier mouvant de la Ferté-Milon (Aisne) Neufmontaine, Montreuil-sous-Bois et Montreau (93), Chelles-sur-Oise (60) et Bagneux (92). Abandon sous condition du versement d’une rente de 30 écus d’or en attente qu’il soit pourvu d’une commanderie. Par contre, il ne cite que son frère aîné Jacques III seigneur de Montreuil, précisant que ces biens venant de la succession de leur père Jacques élu en l'élection de Paris.
4 ) Nicolas 1er Chevalier (1488-1565), époux de Marie Barthelemy, fille de Nicolas et Marie Lelievre, conseiller au Parlement de Paris, ancien Lieutenant général d'Amiens, Seigneur du Vigneault (Vignau) avec fiefs de Morignon, Villars, et les Essarts acquit à Provins avec son frère Pierre Ier par adjudication contre Pierre de Ferrière (AD 77, supplément série E, papiers de familles, p. 69 et 70). Leur postérité comprend :
a) Anne née vers 1532, décédée le 11 février 1584 et épouse de Jean de BRINON conseiller au Parlement, seigneur d’Orcheux (77).
b) Son frère Jean, alias Jacques Chevalier né vers 1540 et décédé le 4 mars 1602 est conseiller au Parlement. Il fut marié successivement le 4 janvier 1566 à Paris en l’hôtel de Laon avec Charlotte TESTE dame de Coupvray, fille de Jean et Marie Chartier. Il se serait remaria vers 1580 avec Madeleine Veau de la Bauchère. Il eut postérité de ces deux mariages.
- Michel Chevalier (1487-1522), était à l’origine notaire et secrétaire du roi François 1er et de sa mère Louise de Savoie. A partir de 1500, il entre au service de leur intendant financier Jacques de Beaune baron de Semblançays et devient son principal clerc. Vers 1510, cette confiance est renforcée lorsque Michel Chevalier épouse Françoise Aulde, fille de Guillaume Aulde seigneur de Nouzilly et Monnaie (37) et de Jeanne Chartier et l’un des neveux de Jacques de Beaune. Michel Chevalier réside alors à Tours avec l’intendant du roi qui manie des sommes importantes nécessitées par les guerres d’Italies. Michel est chargé de la domesticité, ne prend pas de décisions financières, se borne à régler les intérêts aux rentiers et d'assumer les relations avec les prêteurs d’argent. Il est notamment en relations avec les représentants de la banque Salviati mais meurt en 1522. A partir des années 1523 et à la suite d’une mésentente entre le roi et sa mère, une enquête est ouverte à la demande du roi à propos de la disparition de sommes d’argent destinées aux troupes combattants en Italie. L’enquête confluera à des malversations et l’intendant Jacques de Beaune sera condamné et pendu en 1527 (La bourgeoisie financière au début du XVIème siècle, Paris, 1895, par Alfred Spont).
Michel Chevalier, décédé avant le début de l’enquête, n’a pas été soupçonné mais est cité à plusieurs reprises dans le procès. Sa postérité incertaine fait l’objet d’un chapitre spécifique, après la postérité de son frère Pierre 1er Chevalier.
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[1] Insinuation du Châtelet, Notice n° 792 fol. 7 extrait contrat de mariage.
[2] Archives Nationales, Y//98 - fol. 319 Notice n° 4794. Mathurin 1er Vaillant avait pour héritier en partie Jacques Viole (1517-1584) époux de Philippa Bailly et était cousin de Germain 1er Vaillant de Guélis (1507-1587), aumônier de Catherine de Médicis de 1552 à 1560 et protonotaire d’Odet de Chatillon dit « cardinal de Chatillon » converti au calvinisme en 1562.
[3] Fils ainé du Président Augustin de Thou et de Jeanne de Marle. Christophe 1er de Thou était frère aîné de Nicolas de Thou (1528-1598), baron de Brou, seigneur de Villebon et évêque de Chartres (1573-1598) où il sacrera le roi Henri IV en 1594. Il succédait à Charles Guillart évêque de Chartres (1553-1573), soupçonné de calvinisme et neveu de Louis Guillart, beau-frère de Pierre 1er Chevalier époux de Marie Guillart et évêque de Tournai (1513-1524) puis de Chartres (1525-1552) et enfin de Senlis.
[4] Archives Nationales MC/ET/XXIII/124 du 23 avril 1612 et MC/ET/CII/47, folio 270 du 17 janvier 1633.
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Date de dernière mise à jour : 02/02/2023